Inaugurée en septembre 2024, une fresque située sur la Coulée Verte et réalisée par les élèves des collèges Germaine Tillion, Georges Courteline et Paul Valéry (12ème arrondissement) rend hommage à la première femme européenne à s’être rendue dans la cité interdite de Lhassa, au Tibet : Alexandra David-Néel. Le Douze Pépouze vous la fait (re)découvrir.
Un arrêt desservi par la ligne de tramway T3a dans le 12ème arrondissement rendait déjà hommage à Alexandra David-Néel, née à Saint-Mandé le 24 octobre 1868. Voici qu’une fresque est apparue non loin de là, fin 2024, pour représenter la vie hors du commun de cette aventurière connue pour être la première occidentale à s’être rendue au Tibet en 1924. Réalisée dans le cadre d’un projet porté par l’association Collectif Collèges Paris Est, la fresque haute en couleurs se trouve au croisement de la Coulée Verte René-Dumont et du boulevard Soult.

Découvrez la fresque en hommage à Alexandra David-Néel sur la Coulée Verte dans le 12ème arrondissement
On peut notamment voir deux portraits de l’exploratrice Alexandra David-Néel, réalisés par Quentin Duroux, connu pour ses muraux à Paris, Toulon mais aussi Montréal. Ce dernier décrit Alexandre David-Néel comme « exploratrice écrivaine érudite ». L’œuvre collective a été réalisée dans le cadre d’ateliers de street art proposés aux élèves de 4ème et de 3ème des collèges publics de l’est de l’arrondissement, animés en collaboration avec l’artiste Nicolas Peillon.
Logiquement, la fresque rassemble de nombreuses références à l’Asie, avec des scènes de vie représentant hommes et animaux, mais aussi des dessins de Bouddha ou de dragons, ainsi qu’une phrase explicative : « Première femme bouddhiste de France, Alexandra parcourt l’Asie inlassablement de 1912 à 1946, passant par l’Inde, la Chine et le Népal ». Des mots comme « solidaire » et « sage », deux adjectifs qui qualifient bien Alexandra David-Néel, sont également inscrits.

Qui était Alexandra David-Néel ?
Ayant vécu plus d’un siècle – 101 ans exactement – Alexandra David-Néel a connu mille vies en une, de chanteuse d’opéra à journaliste en passant par tibétologue et exploratrice. Passionnée par l’Asie, où elle vécut 25 ans, soit un quart de sa vie, elle a notamment marqué son époque par ses positions féministes et anarchistes, mais aussi philosophiques avec la franc-maçonnerie.
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