Autrefois siège de l’Office National des Forêts, la tour Racine va désormais accueillir un organisme de formation pour adultes. Ces derniers mois, ce bâtiment emblématique du quartier de Picpus a été réhabilité sous la houlette de l’agence Maud Caubet Architectes : la tour ronde a été rehaussée d’une serre et végétalisée, donnant un coup de jeune à l’édifice typique de l’architecture des années 1970. Découvrez en images le résultat !
Elle s’élève dans le ciel entre Nation et Picpus, à une quarantaine de mètres de hauteur : la tour Racine est l’un des bâtiments phares du 12ème arrondissement, et ce depuis sa construction en 1976. Initialement conçu par les architectes Deschler, Thieulin et de Vigan, cet édifice de style brutaliste n’a rien perdu de son charme d’antan, il a simplement été repensé selon les goûts du jour.
C’est à l’occasion du déménagement de son ancien propriétaire, l’Office National des forêts (ONF), à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, que la tour Racine a connu une réhabilitation, confiée à l’agence Maud Caubet Architectes.

La tour Racine fait peau neuve dans le 12ème arrondissement
Le but de l’agence ? « Offrir une nouvelle respiration dans la ville », avec une végétalisation d’ampleur : à différents étages de la tour, on trouvera ainsi des potagers, des serres agricoles et plusieurs niveaux de jardins, intégrés au milieu d’autres espaces de vie. Un cadre de travail plus vert pour les quelque 350 salariés d’un Opco (organisme de formation pour adultes) qui pourront profiter d’une vue imprenable sur Paris depuis la couronne de verre de la tour, pensée « comme une extension vers le ciel » et supportée par une charpente en bois.
Le dernier étage de la tour Racine 2.0 accueille en effet un nouvel espace arboré, tout en transparence et en luminosité, avec une unité d’agriculture urbaine pédagogique ainsi qu’un café, tous deux accessibles à l’ensemble des usagers du bâtiment.

Résultat ? « Une silhouette plus élancée ainsi qu’une mixité d’usages parfaitement intégrée dans son quartier ». Concrètement, l’immeuble affiche désormais une superficie totale d’un peu plus de 6000 mètres carrés, qui comprennent également des parkings en sous-sol. Les travaux ont coûté au total environ 24 millions d’euros.

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