Dans le 12ème arrondissement de Paris, le centre de fertilité des Diaconesses accompagne les couples et les femmes dans leur parcours de procréation médicalement assistée. Il fait partie des deux centres de fertilité de l’arrondissement et se classe parmi les meilleurs de France.
Fondé à l’aube des années 2000, le centre de fertilité des Diaconesses est spécialisé dans la prise en charge de l’infertilité chez les couples hétérosexuels, les couples de femmes et les femmes seules. Avec 1400 ponctions en 2025 et quelque 400 inséminations annuelles, il figure parmi les 10 plus gros centres de fertilité de France, et voit défiler 2500 couples et femmes par an. En 2025, et alors que le centre aura 30 ans en 2026, la patientèle venait à un peu moins de 5 % du 12ème arrondissement.
Depuis le 1er janvier 2025, le centre permet l’auto-conservation des ovocytes pour raisons non-médicales, à la suite de l’autorisation de l’ARS fin novembre 2024. « La demande est énormissime », confie au Douze Pépouze le docteur Gwénola Keromnès, cheffe de service du centre de fertilité des Diaconesses.

Le centre de fertilité des Diaconesses accompagne les couples et les femmes dans leur parcours de PMA
La spécialiste met en avant les bons résultats du centre en matière de fertilité : par exemple, au niveau des FIV, le taux de naissance après transfert d’embryons frais est de 34,5% au centre de fertilité des Diaconesses, contre 25,4 % à l’échelle nationale.
Des chiffres qui sont dus, selon le docteur Gwénola Keromnès, à l’ADN des lieux, basé sur « l’accueil, l’accompagnement et l’écoute des patient.e.s » et à des laboratoires « hyper-performants ». En matière d’accompagnement, plusieurs activités sont en effet proposées aux personnes suivies, de manière gratuite la plupart du temps. C’est le cas de l’acupuncture mais aussi de l’art-thérapie : sont ainsi proposés des cours de chant avec la cheffe de choeur Pauline Corbaz, des ateliers de modelage d’argile animés par la psychologue clinicienne et art-thérapeute Deborah Zacot ou encore un atelier en mouvement Feldenkrais, guidé par la comédienne et chanteuse Mavie (c’est son nom de scène) Dauphin – seule activité payante. La cheffe de service évoque aussi la prise en charge des co-morbidités.
En parallèle, tout le personnel du centre – « de l’agent d’accueil au brancardier » – est formé à la conversation hypnotique, ou hypnose conversationnelle : « Il s’agit par exemple de tourner les phrases de manière positive », explique Gwénola Keromnès.
Comment être suivi.e.s au centre de fertilité des Diaconesses ?
Le centre reçoit des couples hétérosexuels, des couples lesbiens et des femmes seules – la moyenne d’âge des patientes est de 36 ans. Parmi les principales causes d’infertilité, on retrouve l’âge chez la femme, suivie par des causes ovulatoires, les causes tubaires puis l’endométriose, tandis que du côté masculin sont avancées des causes infectieuses, une absence de canaux déférents… Sans oublier l’obésité mais aussi le tabac ou l’alcool.
Le processus pour les personnes suivies aux Diaconesses est toujours le même : à une première consultation succède une batterie d’examens, puis vient une seconde consultation pour établir des solutions possibles s’il s’agit d’infertilité, comme la stimulation d’ovulation, la chirurgie, l’insémination intra-utérine…
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