« Où s’installer à Paris avec des enfants ? », se demandent des journalistes du Parisien dans un article daté du 7 novembre rendant compte d’un classement exclusif réalisé par le quotidien sur les « meilleurs quartiers où vivre avec de jeunes enfants ».

Encore une fois, force est de constater le rayonnement du 12ème arrondissement, dont quatre quartiers figurent dans le top 20 établi selon une vingtaine de critères, répartis en cinq thématiques : santé (nombre de médecins généralistes, de pédiatres, de pharmacies, pollutions sonore et de l’air…), coût de la vie (prix immobilier et son évolution), infrastructures (part d’espaces verts, de pistes cyclables, d’aires piétonnes…), services aux familles (nombre d’écoles, de salles de cinéma, d’aires de jeux, capacité d’accueil et nombre de commerces) et sécurité (cambriolages, coups et blessures volontaires). Résultat : les journalistes ont établi un top des « secteurs les mieux adaptés aux plus petits ».

Le quartier Picpus arrive ainsi en 3ème position, juste derrière ceux de la Salpêtrière et du Père-Lachaise, tandis que les Quinze-Vingts se placent en 5ème position, Bel-Air en 7ème et Bercy en 15ème. Les journalistes évoquent la « quasi-domination » de notre arrondissement, rien que ça !

« Le quartier Picpus, qui profite du bois de Vincennes (comme Bel-Air) et de dix structures d’accueil des plus petits, complète le podium. ‘Les neuf rues aux écoles, les crèches ouvertes le samedi, le plan vélo… C’est un ensemble d’actions qui permet d’améliorer la qualité de vie. Pour la première fois, on a un arrêt de la diminution du nombre d’enfants de nos écoles’, se réjouit Emmanuelle Pierre-Marie, la maire (EELV) du 12ème », peut-on ainsi lire dans l’article.

À l’inverse, les arrondissements du 1er au 10ème sont particulièrement mal classés, le centre de Paris étant pénalisé par les prix de l’immobilier, notamment, mais aussi par des trottoirs plus étroits, un nombre plus élevé de cambriolages ou encore une pollution de l’air plus importante.

À noter que la Ville de Paris et l’Unicef ont lancé une grande consultation pour connaître les attentes des parents parisiens. Jusqu’au 26 novembre, il est possible de proposer des pistes qui vous paraissent les plus prometteuses ou sur les idées à éviter, dans le cadre de la deuxième édition des « Dialogues Parisiens ».