Début février, je suis retournée sur les bancs de l’école le temps d’une matinée en tant que bénévole pour l’association « L’école comestible », qui intervient dans plusieurs écoles à Paris, en Île-de-France et ailleurs en France, avec ses programmes d’éducation à l’alimentation de la terre à l’assiette. Retour d’expérience de ces quelques heures enrichissantes au sein de l’école élémentaire de Picpus !

Juste avant d’aller déjeuner à la cantine, les enfants d’une classe de CE1 ont assisté un beau matin de février à un atelier de L’école comestible autour de la « cagette de saison ». Parmi les objectifs pédagogiques de la séance : (re)découvrir la notion de saisonnalité en identifiant notamment les fruits et légumes de saison et en les catégorisant selon leur type (fleurs, feuilles, tubercules…)

Chou-fleur, radis blue meat, topinambour… Éloïse, salariée de l’association qui gère notamment la coordination des potagers (une autre activité de l’asso !), présente tour à tour les ingrédients bios et de saison de la cagette devant des élèves concentrés et particulièrement intéressés. Ce n’était pas la première fois qu’ils voyaient Éloïse : celle-ci était venue quelques semaines auparavant pour un atelier autour du « cycle de la plante », leur expliquer notamment comment on passe de la graine au fruit ou au légume.

Ce matin-là, deux parents d’élèves – un papa et une maman – sont présents, et nous sommes deux bénévoles pour accompagner les enfants tout au long de l’heure et demie d’atelier, en plus de la maîtresse et d’Éloïse. D’autres intervenants sont parfois présents : producteurs et artisans, jardiniers, épiciers… Plusieurs parcours thématiques et ludiques sont proposés aux écoles selon des progressions pédagogiques d’année en année. À noter que les ateliers comestibles sont gratuits pour les familles : ils sont financés par les adhésions et les dons, des subventions publiques et grâce à des partenaires privés. Au total, 24 écoles ont pu bénéficier des ateliers sur l’année scolaire 2022-2023 dans les différentes antennes en Île-de-France. Il existe aussi des antennes en Provence et à Nantes.

Les ateliers de L’école comestible apprennent aux enfants du 12ème à mieux manger

Revenons-en à l’atelier de jeudi matin : après une vingtaine de minutes de présentation de l’atelier du jour, on passe à la découverte de la cagette. Les enfants sont amenés à interagir autour des différents légumes et fruits de saison, qui circulent dans la salle afin qu’ils puissent les apprivoiser.

Vient ensuite la partie pratique : les ingrédients sont répartis entre les différentes tables où sont attablés des petits groupes d’élèves, supervisés chacun par un adulte. Ils vont laver, éplucher quand cela est nécessaire puis couper les fruits et légumes afin de préparer une salade gourmande, que viendra relever une bonne vinaigrette. Ciseaux, couteau, économe, les enfants manipulent les outils avec une dextérité qui m’a impressionnée, et une volonté folle ! Ils étaient tous curieux de goûter aux légumes et de les travailler.

Au bout d’une petite heure de cuisine, les salades sont prêtes : chaque table ayant eu des fruits et légumes différents, les élèves vont goûter toutes les recettes réalisées par l’ensemble de la classe. Leur production est répartie dans les boîtes que chacun aura pris soin de ramener, afin qu’ils puissent ramener à la maison le fruit de leur travail. Ne reste plus aux adultes qu’à laver les tables, faire la vaisselle et préparer la salle pour le second atelier de la journée, qui aura lieu en début d’après-midi avec une autre classe.

Comment contribuer à L’école comestible dans le 12ème ?

Si vous souhaitez participer à cette joyeuse aventure qu’est L’école comestible, plusieurs choses sont possibles dans le 12ème : vous pouvez donner de votre temps le jeudi en vous inscrivant en tant que bénévole et en dédiant une matinée et/ou une après-midi ponctuellement ou régulièrement pour participer à l’animation d’un atelier – cuisine anti-gaspi, atelier autour des épices ou de la « bonne » junk food… Il suffit d’adhérer à l’asso (prix libre), d’assister à une réunion en visio en amont. Le tout est conditionné à l

Vous pouvez également faire un don pour soutenir le fonctionnement et le développement de l’association, ou tout simplement en parler autour de vous si l’initiative vous semble pertinente.

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